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Maroc- Contribution: J’avoue que tout n’est pas encore rose mais qu’à même ce bilan ouvre des « perspectives prometteuses

Dans différentes déclarations du président de la république et de son premier ministre, et d’après quelques actions entamé par certains ministres, je note que le gouvernement cherche à mettre en œuvre plusieurs mesures structurelles malgré les circonstances exceptionnelles aux niveaux interne et externe, tout en mettant l’accent sur la nécessité de corriger les modalités de concrétisation de certains chantiers afin d’atteindre les objectifs et répondre aux aspirations des citoyens.

Il faudra savoir que le régime sortant avait instauré une cacophonie qui nécessite d’être remis à l’ordre avant de se projeter sur de nouvelles bases .

le caractère exceptionnel de la conjoncture actuelle exige que les mesures prises soient marquées par plus de flexibilité et d’harmonie. Le gouvernement a démontré sa capacité d’adaptation en mobilisant leur force pour mener de profondes réformes dans les domaines de l’éducation, de la santé, l’investissement, et les infrastructures . Mais également et surtout agir sur la réduction des denrées de première nécessité pour afin tendre la perche aux  »gorgolous » du Sénégal.

Ceci dit que nous devons agir et sans délai sur l’aide sociale, l’aide au logement et la couverture médicale.

Pour gagner l’estime et la confiance des Sénégalais ce nouveau gouvernement doit réussir à traiter des dossiers complexes dans des secteurs sensibles qui ont toujours été les maillons faible des gouvernements précédents. Et pour se faire il faudra une grande sagesse pour obtenir des résultats satisfaisants.

le gouvernement est aujourd’hui confronté à des décisions « cruciales » pour « ne pas tomber dans le piège de l’aggravation du déficit social », ce qui lui impose de continuer à œuvrer pour améliorer le climat des affaires et encourager l’investissement et l’emploi.

Jusque là j’estime que le bilan des 100 jours du gouvernement est « marqué par la crédibilité, la responsabilité et les perspectives prometteuses ». Et la présence du professeur mari teuw niane à côté du président nous rassure plus.

Par ailleurs j’invite les Sénégalais à s’armer de patience. Ce gouvernement a pris le pouvoir au lendemain de « grands chocs qui ont perturbé les équilibres macroéconomiques au niveau mondial », en particulier la pandémie de la Covid-19, la guerre entre la Russie et l’Ukraine et la baisse des précipitations, notant que le Sénégal est l’un des pays qui a souffert le plus de ces changements, « d’autant plus que son économie dépend du secteur agricole », en plus du choc inflationniste et de la hausse des prix des matières premières.

De tout ce qui précède il ressort que les raisons ne manquent pas pour dire à ce nouveau gouvernement qu’ils ont tant de larmes à sécher, tant misère à effacer et tant de cerveau à former.

Balla Mboup médiateur des sénégalais du Maroc
Directeur des opérations EDUS-AFRIK