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Activités syndicales a l’UGB : Le MEER attire l’attention sur « les politiciens encagoulés »

Le Mouvement des Elèves et Etudiants Républicains de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis compte faire face aux politiciens encagoulés qui mènent des activités syndicales au sein de l’espace universitaire. Dans un communiqué, ces étudiants exposent les dangers d’un tel phénomène qui ne date pas d’aujourd’hui.

Dans un communiqué  qui nous est parvenu, le MEER/UGB est au regret de constater que la revendication syndicale à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis tend vers un activisme politique qui semble être l’aboutissement d’un long processus d’influence, une influence infeste de surcroit, générée et entretenue par des gens, jadis, tapis dans l’ombre, détenant un agenda secret et excellant dans l’art de la victimisation.“ Ces mêmes, qui, pour un quart d’heure de gloire, ne rechignent nullement à tomber comme de la neige, c’est-à-dire, un peu trop bas ! En effet, le Mouvement FRAPP, par ailleurs, bras armé du parti politique PASTEF semble perdre de vue l’essence voire la quintessence de la mission dont elle se revendique, quoique nous doutons fort que prétendre combattre l’impérialisme soit pertinemment lié avec une pareille ingérence dans les relations entre une structure syndicale autonome et l’autorité de tutelle”, peut-on lire.

Selon le même texte, “cette ingérence n’est que la résultante d’un désir ardent et vicieux, de déstabiliser le pays en passant par les universités publiques.
Ainsi, ils informent les autorités nationales et locales qu’ils ne laisseront pas d’une part, un activiste, politiquement engagé et qui n’est pas étudiant de surcroît, accéder à l’espace universitaire pour dénaturer le caractère apolitique du syndicalisme étudiant et d’autre part, un ex-ministre de la république, à des fins personnelles ou revanchardes, déstabiliser le pays.
“Nous restons convaincus que l’université est, par excellence un lieu de haut savoir où la liberté d’expression et d’opinion doivent être de mise et que, par la même occasion, les représentants d’étudiants restent libres de dérouler leurs revendications, mais nous n’accepterons guère, que ces dernières ne se fassent point dans les régles de l’art et que la cause étudiante serve de tribune à des gens avides de pouvoir dont l’obsession au dénigrement découle sur un tantinet de malhonnêteté”, disent-ils.
C’est ainsi que, pour défendre la stabilité de leur université qui n’a pas encore cicatrisé ses plaies, ils prendront toutes leurs responsabilités !