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Gestion Catastrophique de le SODAV: Le collectif des artistes demande l’audit de la boîte et saisit l’OFNAC

Le collectif des artistes, sous la conduite de Mame Goor Diazaka et de Pape Fall, sort un communiqué suite à la sortie du Conseil d’administration et de la direction générale de la SODAV. Outrés par la gestion de Ngoné Ndour et de son équipe qui font une « bamboula financière sur le dos des artistes, Mame Goor est Cie exige l’audit de la SODAV et saisit l’OFNAC.  Voici un extenso le communiqué du collectif des artistes.

Suite au communiqué de presse en date du 15 octobre 2019 publié par le Conseil d’administration et la Direction gérante de la Société sénégalaise des droits d’auteur et droits voisins, SODAV, et tentant vainement et laborieusement « d’apporter des clarifications au terme de la visite du Ministre de la Culture et de la Communication le 11 octobre dans les locaux de la Sodav » sur la gestion de la SODAV et les frais de fonctionnement élevés de la Sodav évoqués par le Ministre.

Le Collectif pour la Défense des intérêts des artistes (CODIAS) répond aux allégations de la SODAV. Dans ce communiqué diffusé par la presse, le Conseil d’administration et la Direction gérante de la SODAV écrit : « Pour les Perceptions : 1 824 181 191 F CFA doivent être répartis comme suit :   1.  Les Répartitions déjà Effectuées auprès des ayants droit :  Les  Répartitions  représentant  (60,08%)  des  perceptions  incluant  (9,27%)  d’Avances « .  Scandaleux, cet aveu de taille, cela veut dire que plus de 40% sont consacrés à leur fonctionnement malgré le maquillage des chiffres 4 jours après la mise au point musclée du Ministre en charge de la Culture. Le communiqué de la Sodav note également : »  Le  Fonds  de  l’action  culturelle  et  sociale  est  intégralement  redistribué  aux  ayants  droit représentant (4,28%) des perceptions ». Mais ce Fonds est redistribué aux artistes qui sont sous le management des producteurs, productrices et quelques sans emplois tapis à la SODAV.

La SODAV n’est pas la propriété privée de quelques producteurs, lobbyistes tirant les ficelles et une poignée d’artistes « sodaviens » couchés et obéissants à une productrice. Ce lobby a pris en otage la SODAV.

Le Collectif pour la Défense des intérêts des artistes (CODIAS) certifie que le Ministre de la Culture et de la Communication a raison sur toute la ligne en regrettant les frais élevés de gestion de la Sodav, des investissements et le recrutement abusif du personnel pléthorique.

Le Collectif pour la Défense des intérêts des artistes (CODIAS) élève la voix contre les frais élevés de fonctionnement de la SODAV dont le Conseil d’Administration est composé de 36 personnes dont les 3/4 ne produisent pas d’œuvres de l’esprit. Ces personnes pléthoriques se démènent quotidiennement pour percevoir leurs jetons coûteux de présence au détriment des créateurs, d’autres membres du Conseil d’Administration s’arrachent les marchés informatiques et des prestations de services sans appels d’offres. Des investissements non justifiés, pas du tout pertinents, effectués pour gagner des marchés avec des prête-noms et des sociétés écrans. C’est la bamboula ou le tong-tong à la SODAV au moment où les artistes souffrent et tirent le diable par la queue. Pour 2019 et presque en fin d’année, ni les auteurs, compositeurs, arrangeurs, musiciens, interprètes, danseurs, dramaturges, comédiens, cinéastes, acteurs de cinéma, chorégraphes, créateurs de mode entre autres n’ont perçu leurs droits, donc leurs dus jusqu’à présent. On fait du saupoudrage avec 20 millions distribués à 103 artistes visuels sur l’argent collecté par la société occidentale basée à l’étranger. Quelle honte.

Le Collectif déplore la contre-performance de la Sodav

Le Collectif exige l’audit de la gestion de la SODAV et compte saisir l’OFNAC.

Le Collectif fait un appel aux ayants droit à tous les artistes pour une mobilisation afin que les artistes sénégalais inscrits à la Sodav soient payés

Le Collectif composé de musiciens, auteurs, écrivains, comédiens…exige le paiement des droits d’auteurs.

Le combat culturel continue.

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