Après la réussite de la mission du khalife général de Médina Baye et de la umma islamique, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, au Soudan minée par des conflits qui datent bien des décennies, le chargé de la commission communication Ansaroudine du département de Kaolack, non moins, Moukhadam de Baye Niass, Cheikh Babacar Dieng, magnifie ce qu’il appelle une prouesse de la mission du khalife général qui a réussi à convaincre les dignitaires d’une cinquantaine de tribus rivales.
« C’est une prouesse, la méditation du khalife général de la umma islamique, après l’échec des médiateurs de l’ONU et de l’union Africaine », se réjouit- il. Il ajoute que ce n’est pas une première mission de médiation pour Médina Baye. « En 1968, l’on se rappelle la crise à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, une grève qui a trop duré avec des risques d’année blanche. Mais Cheikh Al l’islam, BAYE NIASS, le grand marabout, sur demande de Léopold Sedar Senghor, avait réussi à parler avec les étudiants et finalement, ils acceptèrent de lever le mot d’ordre et retournèrent dans les classes », raconte t-il. En 1988 – 1989, c’est le conflit Sénégalo- mauritanien. Une crise solutionnée par le défunt khalife général de Médina Baye Niass, El hadji Abdoulaye Niass, qui est passé par la Gambie pour parler avec toutes les parties. Et finalement tout est réglé à l’amiable. En Centrafrique, relate t-il, c’était une crise ethnique très profonde avec beaucoup de morts. Mais par la grâce de Dieu, une médiation intelligente a été entamée par le défunt khalife général de Médina Baye Niass, Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass dit Papa Cheikh. « La télévision nationale de la Centrafrique s’est déplacée à Kaolack, comme la télévision nationale du Sénégal et sur place, on filme le khalife général de Médina Baye qui offre un exemplaire du Saint Coran à l’évêque de Kaolack, Monseigneur Benjamin Ndiaye, également à son tour, l’actuel archevêque de Dakar offre une bible au khalife général. Alors une fois en Centrafrique on fait passer cette séquence et leurs discours, et automatiquement les belligérants déposent les armes. Pour vous dire que Médina Baye a toujours joué son rôle de médiateur de facilateur partout dans le monde, à travers une diplomatie religieuse, très importante.
Donc cette mission du khalife général de Médina Baye, c’est une continuité, car il est « le khadimoul umma » qui travaille pour toute la umma islamique, un grand intectellectuel, un médiateur, un enseignant, un modèle et un pédagogue hors pair.
Moussa SENE