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Lutte contre les Violences Basées sur le Genre à Ziguinchor: Une trentaine de jeunes Professeurs, leaders, Élèves, Animateurs formés en techniques de plaidoyer-communication-mobilisation

Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme d’activités de lutte contre les VGT (Violences Basées sur le Genre), le GEEP (Groupe pour l’Etude et l’enseignement de la Population), Ong de l’Education, à travers le pôle régional de Ziguinchor a organisé un atelier de 72 heures. Il porte sur le renforcement de capacités des Professeurs Relais Techniques (PRT) et Leaders Élèves Animateurs (LEA), en techniques de plaidoyer/communication/mobilisation. Une rencontre qui a eu comme point focal le CEM Tété Diadhiou de Ziguinchor.

En effet, 30 jeunes membres issus des clubs EVF de Ziguinchor, des réseaux de jeunes des zones d’intervention ont pendant 72 heures bénéficié de renforcement de capacités  en techniques de plaidoyer/communication/mobilisation. Ils viennent des CEM Tété Diadhiou, Dialang, Soucoupapaye, Kandé Alassane, Boucotte-Est, Lyndiane, Kandialang, Agnack, Mpack et du Collége Sacré Cœur. L’objectif est de lutter contre les violences basées sur le genre.

«Les relations genres ont pénétré la cour de l’école, qui ne figure pas dans les programmes et qui nécessitent d’être pris en charge. Il y a les grossesses précoces et non désirées à l’école. Entre 2014 et 2016, il y a eu 1971 cas de grossesses qui ont été répertoriées dans les régions du Sénégal. La première région est Sédhiou, la deuxième est Kolda et la troisième Ziguinchor à savoir la Casamance en générale », a confié Mamadou Elimane Kane professeurs d’Histoire-Géographie de formation, chargé de programme aux GEEP coordonnateur adjoint du PARC (Projet d’Appui au Renouveau des Curricula).

Selon lui, d’autres problèmes ont pénétré l’école telles les relations genres. « Malheureusement on nourrit une confusion parce qu’on dit que c’est un homme ou une femme c’est pourquoi il le fait. La violence basée sur le genre est maintenant dans les cours de l’école. Elle a quitté pour venir s’installer dans les cours de nos écoles, alors qu’elles doivent être des milieux sûrs pour les élèves pour apaiser les parents », a-t-il soutenu.

Binta Diédhiou Léa au CEM Kandialang d’apprécier positivement cette rencontre, qui à son avis leur permettra de mieux lutter contre les violences basées sue le genre, aux mutilations génitales féminines.

Ibrahima GOUDIABY

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