Matar Diagne, responsable Apr, par ailleurs opérateur économique, est sorti de son mutisme. Ce, pour s’exprimer sur la situation politique de l’APR, ses activités à Kaolack…
« Je voudrais commencer par dire qu’il y a longtemps que je n’ai pas fait de sortie médiatique, mais je continue d’aller à la rencontre des mes militants pour discuter et échanger avec eux. Je suis en train de faire un travail de fourmi, loin des bruits médiatiques. Je fais ainsi des porte-à-porte, je rencontre aussi mes groupements, et les dahiras qui travaillent avec moi. Et c’est normal, quand on travaille avec des gens, on doit souvent aller à leur rencontre pour s’enquérir de leur situation », dit-il d’emblée. Avant d’ajouter : « La politique rime certes avec les querelles de positionnement, mais il y a un temps pour travailler. Et nous devons avoir l’habitude de travailler et de faire moins de bruit. Si cela ne dépendait que de moi, tous les partisans de l’APR seraient unis pour travailler, la main dans la main. Et c’est même l’aspiration du Khalife des Mourides. Chacun a ses ambitions, mais cela ne doit pas gêner le président Macky Sall qui fait un travail remarquable dans ce pays. Nous devons vraiment être unis, c’est le plus important. » En outre, M. Diagne n’a pas manqué de souligner les quelques œuvres sociales qu’il mène à Touba NDORONG. « Nous avons des ambitions pour Kaolack et Touba NDORONG, nous faisons beaucoup pour l’éclairage public du quartier, nous faisons également du set-setal. Nous travaillons aussi à trouver des financements aux femmes plus particulièrement, même si je soutiens la jeunesse. C’est Serigne Mountakha qui m’a mis en rapport avec le dahira Mame Diarra, et depuis lors nous travaillons ensemble, main dans la main. Le marabout l’a réitéré lors de la dernière ziara, il nous a demandé de travailler davantage pour Mame Diarra dans le cadre du dahira », ajoute-t-il. « Évidemment, nous préparons activement les élections locales et municipales parce que ce qui nous intéresse c’est le développement de Kaolack. La ville de Kaolack doit changer de visage, en tout cas c’est ce que nous voulons. Si on pouvait, Kaolack serait comme Paris. C’est pourquoi nous n’excluons pas de nous allier aux responsables ayant un projet politique pertinent pour Kaolack. C’est vrai que certains se sont déclarés candidats, à l’instar de Serigne Mboup, mais nous attendons de voir. Mais ce qui est sûr c’est que, nous allons plus laisser entre des mains inexpertes », ajoute-t-il.
Moussa SENE
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