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Pape Mamadou Kane à la rescousse des étudiants: « C’est seulement au Sénégal qu’on voit des gens qui peinent à étudier »

Les étudiants de l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS) peuvent compter sur le soutien du secrétaire général de la Confédération Nationale des Travailleurs Libres du Sénégal(CNTLS), Pape Mamadou Kane, pour voir le bout du tunnel. Prenant part, ce jeudi, à la conférence de presse de Aar Li Nu Bokk, Noo Lank, Doyna et de neuf autres mouvements, Pape Mamadou Kane a montré son amertume à l’encontre des autorités de l’Enseignement supérieure et dit tenir pour seul responsable le président de la République.

Le syndicaliste, secrétaire général de la CNTLS, ne peut pas concevoir, en ce moment où partout dans le monde le droit à l’éducation et à la formation est respecté, qu’au Sénégal des étudiants peinent à étudier. Une situation qu’on retrouve seulement au Sénégal d’après le syndicaliste. « C’est seulement au Sénégal qu’on voit des gens peiner à étudier », regrette-t-il. Il poursuit en disant que ce qui est bizarre est que « le Sénégal a ratifié toutes les conventions internationales relatives au droit à l’éducation et à la formation ». Continuant, le membre du G20 se demande comment le pays espère émerger en refusant d’assurer une formation de bonne qualité à ses fils qui sont dans leur droit.
Par ailleurs, le Syndicaliste dit ne pas comprendre que l’Etat dit dégager une enveloppe de 1000 milliards pour servir de fonds de résilience et que des étudiants continuent à réclamer des meilleures d’études, à être bien formés. Il se pose, ainsi, la question de savoir où sont passés les 1000 milliards du fonds FORCE-COVID 19. « Où est-ce qu’on a dépensé ces 1000 milliards au moment où nos étudiants ne demandent qu’à être formés », s’interroge M. Kane qui confie qu’au même moment, « le gouvernement du Sénégal dépense des centaines de milliards sur des véhicules d’administration ». Concluant, le Syndicaliste invite le chef de l’Etat à prendre ses responsabilités pour gérer la situation des étudiants puisque le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Omar Hann, n’est pas en mesure de régler la situation.

Ahmadou BA