Le ministre du développement industriel et des PME a présidé, hier, la deuxème réunion du comité consultatif sur la filière acier. Cela entre dans le cadre de soutenir l’industrie et particulièrement le secteur de l’acier. Cette rencontre a vu la présence de plusieurs acteurs évoluant dans ce secteur dont celle du président du groupement professionnel des industries de l’acier du Sénégal (GPIAS), du président de la confédération nationale des employeurs du Sénégal, du représentant résident de l’ONUDI etc. Le ministre entend persevérer dans cette dynamique répondant aux préoccupations du chef de l’État qui voudrait que ce secteur, soit soutenu pour que car, générant une économi considérable de part l’activité de ces différentes entreprises.
La deuxième réunion du conseil consultatif sur le secteur de l’industrie consacrée aux problèmes de la filière acier au Sénégal s’est tenue hier à Dakar. Cela entre dans le cadre de « valoriser nos ressources industrielles », de voir avec tous les acteurs concernés, comment propulser l’industrie et notamment le domaine de l’Acier qui est, selon le ministre Moustapha Diop, dans certaines difficultés. Ce débat initié autour des différentes entreprises qui font presque près de 133 avec 80% composées des petites et moyennes industries permettra donc en conséquence, selon le ministre du développement industriel et des PME, « de poser les jallons d’une nouvelle orientation qui sera prise de manière concertée et consensuelle ».
« Il me plaît d’emblée de rappeler que le Conseil Consultatif sur le secteur de l’Industrie que j’ai tenu à redynamisée, est un cadre de discussion et d’échanges entre les acteurs du secteur industriel pour, entre autres, trouver des solutions aux problèmes qui se posent et contribuer à la réflexion stratégique sur les politiques publiques en matiére de développement industriel. Pour nos présentes assises, nous avons choisi de discuter des problèmes de la filière acier au Sénégal, en vue d’y apporter les solutions appropriées, conformément aux directives de Son Excellence Monsieur le Président de la République dont l’ambition pour le secteur est d’ériger une industrie manufacturière à haute valeur ajoutée, moteur d’exportations robustes et d’import-substitution, d’inclusion sociale et qui valorise les ressources nationales. Ainsi, le développement de la filière acier participe de cette ambition et des batailles sectorielles clés à mener pour le développement de l’habitat social et la constitution d’un écosystème autour de l’industrie de la construction », dira le ministre avant d’ajouter : « le Chef de l’Etat m’a instruit de trouver avec l’ensemble des administrations concernées, des solutions rapides à ces problèmes, et c’est tout Ie sens qu’il convient de donner à notre rencontre de ce matin. Au moment où notre pays prépare son plan de relance de l’économie post-covid, Ia filière de l’acier doit capter, aujourd’hui plus que par le passé, toute notre attention, car elle nous permet au moins de garantir notre souveraineté sur les produits dérivés et de bâtir un écosystème d’industrie de matériaux de construction. Des efforts importants ont été faits ces dernières années pour soutenir et protéger Ia filière, à travers notamment l’adOption de |a norme NS 02 035 sur le fer à béton, mais aussi et surtout les mesures importantes prises par Ia douane tant au pIan règlementaire qu’au plan opérationnel, et sur lesquelles son représentant reviendra certainement au cours de nos échanges. »
Il rappelle ainsi que le Groupement Professionnel des Industriels de l’Acier au Sénégal (GPIAS) a produit un mémorandum sera examiné au cours des travaux et indexera les importations massives et frauduleuses de fer à béton, les fausses déclarations de valeur en douane, les réexportations fictives de marchandises sous douane, les exonérations indues et abus sur les quantités, le non-respect des normes de production, le coût élevé de l’électricité.
PMF