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Sénégal : Une pétition citoyenne lancée pour la criminalisation de l’homosexualité

Malgré le fait que l’Etat du Sénégal se dit laïc, nous savons tous que la société sénégalaise est foncièrement religieuse (94 % musulmans, 5% chrétiens). Le pouvoir religieux est si important que les politiciens font de la séduction des guides religieux leur combat fondamental pour accéder au pouvoir.
Ces deux religions musulmane et chrétienne interdisent tous l’homosexualité. Mieux, l’Islam va même jusqu’à interdire l’homme de se comporter comme une femme.
Et pourtant, nos dirigeants politiques ne cessent de fouler aux pieds cette vision de la société sénégalaise sous l’influence des lobbies qui orientent la politique droit-de l’hommiste des Nations Unies. 

 

En 2013, les Nations Unies avaient fait 188 recommandations au Sénégal, dont figure la dépénalisation de l’homosexualité. Malgré la réticence des autorités d’alors, nous assistons de nos jours de plus en à une considération “des droits des minorités homosexuelles” au Sénégal. Ce, à travers la loi, nos dirigeants, des organes de l’État, des documents officiels, la présence des Associations homosexuelles sous le couvert du la lutte contre le SIDA.

Présentement, l’article 18 du code de la Presse de 2017 interdit aux journalistes de critiquer l’orientation sexuelle d’un individu. Il est rédigé comme suit : Le journaliste et le technicien des médias doivent respecter la dignité humaine ; éviter toute allusion, par le texte, l’image et le son, à l’appartenance ethnique ou nationale d’une personne, à sa religion, à son sexe ou à son orientation sexuelle, ainsi qu’à toute maladie ou handicap d’ordre physique ou mental, qui aurait un caractère discriminatoire et/ou stigmatisant. Une victoire majeure du lobby LGBT avec la complicité de l’actuel gouvernement, qui obéit aux recommandations des Nations-Unis.

L’ancien président américain Barak Obama lors de sa visite au Sénégal en 2014 avait interrogé le président Macky Sall pour la légalisation de l’homosexualité. Ce dernier a répondu que le Sénégal n’est pas encore prêt. Serons-nous prêts un jour, du moment qu’ils sont en train de baliser le terrain à cet effet ?
En 2015, la réponse affirmative du président Macky Sall sur une chaîne française i-Télé, sur la question de savoir si les homosexuels pouvaient manifester au Sénégal est très révélatrice. Et s’ils n’auront pas de problème, il rétorque : “pas avec le gouvernement, sinon avec le peuple.”
Et c’est dans cette même idée qu’en en févirier 2019, le président avait répondu au premier ministre canadien Justin Trudeau, un autre émissaire des Nations Unies sur la question de l’homosexualité. “On ne peut pas non plus demander au Sénégal de dire : “Demain, on légalise l’homosexualité, et, demain, c’est la gay parade, etc. Ça, c’est pas possible parce que notre société ne l’accepte pas. La société va évoluer, ça prendra le temps que ça prendra”, a-t-il dit.

En 2015, on note la création de Stratégie Nationale d’Équité et d’Égalité de Genre (SNEG) 2016-2026, pour une société sans discrimination. Ce fut le début de l’intégration de la notion de “genre”, créé par le lobby LGBT pour la promotion des droits des minorités.
Dans cette logique, la révision de la Constitution en 2016 a innové avec de nouveaux droits. On note l’article 25-3 qui fait obligation aux citoyens de respecter les droits d’autrui. Et c’est l’année suivante que le Code de la Presse a été modifié avec l’article 18 cité plus haut. Au cours de la même année – 2017 – le ministère du genre est créé. Il s’agit désormais du ministère de la femme, de la famille, du GENRE et de protection de l’enfance.

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En 2018, le mot SEXE (masculin ou féminin) est enlevé sur les permis de conduire Sénégalais, remplacé par le mot GENRE (pour prendre en compte les LGBT).
Lors de l’examen périodique universel (Epu) de l’ONU en 2019, les représentants de la délégation du Sénégal avaient affirmé que solennellement que les lois sénégalaises n’interdisent pas en tant que l’homosexualité. Dans la même année, la RTS a retransmis la célébration du Gay Parade, c’était lors du match Sénégal-Ouganda. Un musicien sénégalais avait reçu des félicitations du mouvement LGBT pour avoir porté le t-shirt arc-en-ciel.

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Associations homosexuelles
Il s’y ajoute des associations pour la défense des homosexuels sous couvert de la lutte contre le Sida. On peut citer notamment :

AIDES-SENEGAL : enregistrée le 5 mars 2012 par le Ministère de l’intérieur sous le récépissé numéro 15444/MINT/DAGAT/DEL/AS. Elle est la plus active des associations LGBT sénégalaises, avec ses 635 membres (leur Président, Djadji Diouf, est également porte-parole du réseau AFRICA-GAY). Le siège se trouve à Villa numéro 506, Unité 25, Parcelles Assainies.
– PRUDENCE : enregistrée le 19 décembre 2005 par le Ministère de l’intérieur sous le récépissé numéro 12345/MINT/DAGAT/DEL/AS. Son siège se trouve à Parcelle Assainie, unité 8, N° 319 4ème étage.
– ESPOIR HOPE : enregistrée le 24 janvier 2012 par le Ministère de l’intérieur sous le récépissé n°15420/MINT/DAGAT/DEL/AS… Son siège social est au Villa numéro 155, Cité Millionnaire, Grand-Yoff-Dakar.
– ADAMA : enregistrée le 12 décembre 2003 par le Ministère de l’intérieur du Sénégal par décision n° 11460/MINT/DAGT/DEL/AS. Son siège se trouve à Dakar (Polyclinique ; BP 7381- Dakar)
Il nous faut prendre les devants