Le Sénégal vit des moments difficiles. Financièrement, tout va mal. Avec les lois de finances rectificatives ainsi que les ajustements structurelles impulsés par le Président Macky Sall, notre pays est en train de vivre une période difficile sur le plan économique. La dette publique qui suscite actuellement les débats à l’Assemblée nationale est un lourd fardeau qui pèse sur les épaules de l’Etat et qui semble insoutenable pour notre République. Ces nombreuse hausses annoncées récemment viennent conforter la thèse des spécialistes qui soutiennent que le pays à des problèmes de sous. Certains vont même jusqu’à dire que le fait que les élections municipales sont repoussées se justifie par l’état délétère des caisses de l’Etat qui ne peut pas organiser présentement des élections de ce genre. Et pourtant, il n’y a pas si longtemps, Amadou Ba nous parlait de croissance économique avec un taux de 6,8 %. Aujourd’hui, on constate également une bipolarisation des finances et de l’économie. Une manoeuvre orchestrée par le Président Macky Sall qui a tout bonnement fait le choix de scinder le Ministère de l’Economie et des Finances en deux. Une première depuis l’indépendance. Ainsi, l’on se demande si cette manoeuvre ne serait pas une erreur du chef de l’Etat. Parce que depuis la nomination de Abdoulaye Daouda Diallo en tant que ministre des Finances et du Budget et de Amadou Hott en tant que ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, l’économie du pays a pris un autre élan décroissant avec des difficultés notées à tous les niveaux de l’Etat. On se rappelle de la rationalisation des dépenses où le Président Macky Sall avait coupé tous les téléphones portables. Rien que cela conforte ce que le régime actuel réfute, que le pays rencontre actuellement d’énormes difficultés financières.
Abdourahmane SY
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