Le départ du ministre de la fonction publique Mariama Sarr réclamé par le G7 entrainera directement le retour au circuit de tous les actes qui y étaient, même ceux qui ont déjà été signé sans numéro. Nous demandons que le ministre reste et apure le stock. Nous ne sommes pas prêts à rester six mois ou plus pour que nos actes fassent encore le circuit » a indiqué Pape Boubacar Kama, secrétaire général de la CONEEMS.
Pour ce syndicat, la priorité n’est pas le départ de Mariama Sarr mais plutôt la signature des actes d’intégration. » Le gouvernement a recommencé à piétiner la carrière des enseignants et agents de la fonction publique. Depuis plus d’un an, les actes d’intégration ne sortent presque plus. Le ministre de la fonction publique ne signe plus. Ce qui fait que des milliers d’actes d’intégration dorment en signature dans son bureau. Depuis plus d’un an, aucun arrêté d’admission au CAP n’est sorti de la Déco, le ministre de l’éducation national Mamadou Talla n’a aussi rien signé » ajoute M. Kama.
Du coup, le CONEEMS exige la signature et la sortie de tous les actes au niveau de la fonction publique, la sortie des arrêtés d’admission au CAP bloqué au niveau de la Dexco et la publication des arrêtés tous les 6 mois, le perfectionnement et la mise en marché de la plateforme GIRAFE pour que les enseignants puissent suivre en temps réel la gestion de leur carrière et la réouverture fréquente des guichets unique pour ne plus avoir un stock en attendant que la dématérialisation se matérialise.