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AFFAIRE BOCAR SAMBA DIEYE ET LA CBAO: L’ACSIF « dézingue » Abdoul Mbaye et précise 

L’Association des Clients et Sociétaires des Institutions Financières s’est réunie, hier, à   Grand-Dakar pour apporter des clarifications sur la sortie de l’ex-Dg de la Cbao. A en croire Famara Ibrahima Cissé, président de ladite structure, M. Mbaye qui a affirmé avoir rangé la traite avant d’être viré, doit dire laquelle des trois traités s’agit-il ?

Le président de l’Acsif Famara Cissé invite  l’ex Dg de la CBEAO qui a affirmé dans un plateau télé avoir rangé la traite liant l’homme d’affaires Bocar Samba DIEYE à  la Banque avant d’être viré de préciser celle à laquelle il fait allusion d’autant qu’il existe trois traites dans ce contentieux.

« Abdoul Mbaye ex DG de la CBAO prétendant  avoir bien rangé la traite avant d’être viré pour des raisons que nous connaissons. Les questions que tout le monde se pose sont : Depuis quand, dans une banque qui a des milliers de clients, il appartient au DG de ranger les traités, les copies de chèques et autre documents de paiement ?  De quelle traite Abdoul MBAYE nous parle-t-il ? Or, pour rappel la CBAO a présenté pour cette seule opération trois traites litigieuses différentes. Laquelle est valide? », se demande Monsieur Famara Cissé. avant de se poser diverses questions dont : « Comment une opération de débit peut avoir trois traites différentes ? Comment la création d’une traite peut-elle être postérieure à une opération ? Surtout que la livraison était en vue ? Depuis quand une banque en contentieux avec un client de plus de 5 Milliards 650 millions peut-elle encore lui octroyer un crédit de 11 milliards remboursés entièrement ? Depuis quand une banque avec qui vous êtes en contentieux vous délivre-t-elle une lettre de main levée via son notaire ? Depuis quand une banque qui vous réclame de l’argent fait passer l’opération sur votre compte des années après. Toute opération de débit ou de crédit sur un compte quel qu’il soit doit automatiquement figurer sur le compte juste après l’opération. Mais attendre des années pour passer l’opération surtout pour un tel montant relève de l’absurdité financière ? Depuis quand une banque s’autorise un dépassement de plus de deux milliards pour un client sans document d’avertissement et ou sans son aval? »

Selon lui, toutes ces irrégularités attestent qu’il n’y a jamais eu dans cette transaction une quelconque traite. « ll s’agit en réalité d’un scénario monté de toutes pièces par des délinquants financiers pensant profiter des faiblesses physiques et financières de Bocar Samba Dieye »,assure Monsieur  Cissé.

Pour conclure, il indique qu’aucune banque ne s’y prendrait avec autant de légèreté pour un montant aussi important si la traite existait réellement. Par conséquent, selon toujours lui, il appartient à la banque de rembourser l’intégralité de la somme débitée du compte de Bocar Samba Dièye et de poursuivre ses propres voleurs refugiés en politique et qui font aujourd’hui les plateaux de télévision pour se justifier.