Sous le ndiguel de notre vénéré Serigne Cheikh Ndiguel Séne, Serigne Bara Séne, au nom du fondateur du mouridisme Serigne Touba, de Mame Cheikh Ibrahima Fall et de Serigne Ismaïla Diouf Nouroulah, souligne que sa présence à Diohine tourne autour des bien-fondés de l’islam qui prône et œuvre pour la paix dans un lieu où on note la présence de plusieurs religions qui vivent en parfait symbiose.
D’après Serigne Bara Séne, les daaras qui seront installés au niveau de cette localité sont destinés à l’apprentissage du coran et des xassidas de Serigne Touba. L’usage des produits toxiques comme la cigarette, le chanvre indien et l’alcool sont interdits dans son entourage. « Ceci n’est pas nouveau dans notre démarche dans la mesure où des lieux semblables ont été installés à Casamance, à Diourbel où la plupart de mes Cheikhs et talibés commerçants sont sous les ordres de leur dieuwrigne. Au niveau international, des daaras ont été installés en Italie, au Brésil, en espagne et un peu partout dans le monde pour œuvrer au nom de l’islam en général et du mouridisme. Cela n’est pas nouveau chez une ethnie comme le sérére car cela remonte depuis Serigne Ismaila à Cheikh Ndiguel, et aujourd’hui je continue à valoriser l’expansion de l’islam et l’apprentissage du coran de par ma voix et ma langue sérére. Serigne Moussa Ka avait lancé l’appel allant dans ce sens avec les guélawars ayant des patronymes Diouf et Séne qui venaient œuvrer au nom du mouridisme sous le guidance de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Donc ma mission consiste à continuer une démarche qui ne date pas d’aujourd’hui. Un palais de l’islam a été construit aussi à Dakar pour éduquer les disciples dans la droiture et la discipline avec l’aide des paroles de Dieu et l’appui des khalifes généraux du Senegal. A Diohine, des terrains ont été mis à ma disposition pour construire des daaras, mais un parmi ces terrains a soulevé un malentendu avec un abbé et il était près à recourir à la justice pour le récupérer. Suite à cette situation j’ai préféré lui léguer cette espace par respect à cette religion et l’objectif était d’exploiter un seul terrain parmi les 3 qui étaient en ma possession. J’œuvre au nom de Dieu et de notre guide religieux Serigne Touba et je suis prêt à travailler pour l’islam en général et le mouridisme en particulier. Tout ce qu’il faut pour développer cette localité de Diohine sera fait », a réagi le jeune marabout et fils de Cheikh Ndiguel SENE. Pour finir, Serigne Bara SENE a réitéré ses remerciements à l’endroit de la population de Diohine, du sous-préfet de Tattaguine, de Mme le maire de Thérèse Faye, du préfet et du gouverneur de Fatick et du chef du service des eaux et forêts…
Moussa SENE