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EXCLUT DES PLANS DE RESILIATION CONTRE LA COVID-19: Le collectif des Loumas du Sénégal réclame leur MADS

septembre 19, 202022

Le Collectif National des marchands et vendeurs de Loumas du Sénégal s’est réuni au sein d’un collectif pour réclamer leur part du fonds force covid-l9. Ils réclament que leurs seuls outils de travail, le MADS, leur soient restitués.

Fortement impacté par les ravages économique dû à la covid-l9, les vendeurs des loumas se sont érigés en lcollectif pour defendre leurs droits. Il s’agit d’un regroupement de dignes fils du pays qui ne connaissent rien d’autre que le travail, comme le recommande le bon sens, la morale et toutes les religions.
<< Depuis plus d’une décennie, nous travaillons quotidiennement sans aucune difficulté avec MADS à travers les Loumas. Chaque marchand y gagnait son compte grâce aux faveurs que nous a accordées le promoteur, Assane Fall, que nous saluons et félicitations au passage car c’est un citoyen modèle, à lui seul il a créé 3. 000 emplois>>, explique les vendeurs au sein du collectif.

Ceci dit, poursuivent-ils : <<aujourd’hui, nous commerçants et marchands qui travaillons avec MADS depuis la pandémie de la Covid-19 vivons une crise inexplicable>>.

Malgré les désastres de la Covid-19, en tant que couche vulnérable, les travailleurs ne comprennent pas le fait que l’Etat leur a laissé en rade pour le fonds force covid-l9. <<Nous sommes exclus de tous les plans de résilience, on a jamais bénéficié d’appui ,ni de l’aide de la part de l’État>>, se désolent-ils.

A cette situation s’ajoute la suspension des marchés avec MADS les travailleurs des Loumas ont beaucoup souffert. << Désormais nous sommes exposés et laissés en nous même sans aucune assurance ni protection. Pire, les conditions de travail nous ramènent à 20 ans en arrière à l’aune d’un Sénégal émergent, c’est regrettable>>, disent-ils .

Privés des installations modernes de MADS qu’on voit un peu partout dans les pays développés, aujourd’hui les vendeurs des Loumas exposent leurs produits à terre.
<<C’est un image qui n’est pas beau à voire ni digne d’un Sénégal émergent.
Nous considérons que nous avons tous les mêmes préoccupations que les autorités de ce pays. Alors le Sénégal mérite un beau cadre de vie, mais aussi nous sommes un pays où les gens ne tendent pas la main, travaillent pour gagner dignement leur vie. C’est pourquoi nous réclamons notre MADS, notre outil de travail>>, concluent-ils.

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