Le président du réseau des coopératives des semences attribués du Sénégal, n’apprécie pas beaucoup le déroulement de la campagne de commercialisation de l’arachide.
Selon Ali Diaw il y’a d’implantation des points de collecte ou de vente et un problème d’argent.
« Actuellement, la campagne de commercialisation ne marche pas bien. C’est timide partout au Sénégal » souligne t-il.
Il s’y ajoute à kaffrine,
il n’y a aucun point de collecte fonctionnel qui marche et il y’a peu d’organisations paysannes qui essaient de s’en sortir mis à part certains marchands ambulants qui font la navette avec leurs camions.
« Cette situation alarmante peut s’expliquer par les factures impayées que l’Etat doit aux opérateurs privés » soutient M. Diaw.
l’État a injecté 100milliards de francs CFA dans l’agriculture, dit t’il, mais, beaucoup de personnes se sont trompés par rapport à ces engagements pris, alors que sur ces 100milliards ,les 28 milliards sont pour les semences,les 8milliards pour les engrais et 15 milliards pour le matériel agricol et des bons impayés de 71milliards detaille l’opérateur économique de kaffrine.
Il poursuit en invitant l’état à éponger la dette de 71 milliards Fcfa.
» Si l’Etat avait épongé la dette de 71 milliards , les agriculteurs peuvent se contenter des 10 à 15 milliards de francs CFA et voir comment entrer convenablement dans la campagne de commercialisation. Ces années passées, le prix de l’arachide nous revenait de 300 à 400 francs jusqu’au mois de Février, mais cette année, le prix imposé par les agriculteurs ne dépasse pas 300 francs, ce qui fait qu’il ne peut y’avoir de la concurrence sur le marché » se désole t-il.