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Moussa Sow ou l’éloge d’une évidence (Par le professeur Bocar Diallo)

La COJER, cette épine dorsale de L’APR, n’est plus une épine au pied de son excellence le président Macky Sall. Depuis le 25 juin 2019, date marquant, en effet, l’avènement de Moussa Sow aux destinées de ladite structure, celle-ci se transforma graduellement en une constellation d’étoiles qui caracolent au firmament, au huitième ciel, de la voute céleste. Son idéal novateur repousse tout ce qui engourdit sa volonté et répugne tout obstacle hostile au succès lui permettant de se mouvoir en toute aisance sur les rails de l’émergence judicieusement structurées dans le PSE. C’est-à-dire faire de la COJER la locomotive de l’alliance pour la république. Sitôt dit. Aussitôt fait.
Aussitôt après son installation, l’homme à la barre de notre navire rompt les amarres avec la monotonie et la platitude usuelle d’une stagnation morose. Car, estime-t-il, dans notre parti à charrette de foin chacun tire ce qu’il peut. Ce sentiment vivement éprouvé lui donne la certitude d’entrer dans une ère nouvelle. Si d’autres y voient une forme de progrès. Cependant j’y perçois une histoire en marche, une foi dans un devenir qui s’accélère, un cycle qui vient d’éclore l’âge d’or d’une jeunesse républicaine qui a la joie de dessiner une période exaltante de L’APR sous les auspices d’une COJER inclusive et opérante. D’où son leitmotiv « La COJER des villes et des campagnes ; la COJER de tous pour tous. »
Cet élan aux allures de purification de la COJER de tous les éléments égoïstes et sensuels baptise le règne de la renaissance marquant une révolution qui accoucha d’une évolution dans l’armature dans laquelle s’incorpore désormais l’énergie bétonnière des bras valides de l’alliance pour la république : La COJER NOUVELLE.
Qui veut aller loin ménage sa monture, dit-on souvent. Pour ménager le terrain, sur l’ordonnance de son excellence, le cheval de L’APR qui piaffe d’impatience est embouché par un palefrenier accompli : Moussa Sow. Grâce à son travail laborieux qui découle de sa constance de ses efforts, de son courage léonin, il a su porter assez tôt le fardeau et l’idéal d’une jeunesse attelant son char à une étoile. Sa trajectoire linéaire acquise grâce à son Odyssée marathonienne sur le « chemin du véritable développement », YONU YOKKUTE, aux côtés de son excellence le président Macky Sall lui a servi de béquille. Etant donné que cette traversée du désert lui révéla le jeu, l’enjeu et les règles du jeu de sa nouvelle mission qu’il doit accomplir avec l’assurance et la sureté d’un général qui montre la voie à ses troupes.
Ainsi, pour s’y prendre sans toutefois s’y méprendre, notre coordonnateur favorisa la communication qui est l’étoffe dont le dialogue est fait. Une stratégie qui consiste à faire frotter les idées des jeunes pour faire jaillir les étincelles de lumière éclairant son chemin sans se heurter aux tracasseries habituelles. L’assemblée générale d’information du 08 octobre 2019 au siège du parti donne le ton d’une gestion ouverte et concertée. Une gestion, déjà, plus blanche qu’ivoire. La tournée nationale envisagée, à cet effet, ambitionnait à s’imprégner des conditions et particularités des jeunes de tous les départements confondus pour en vulgariser les situations. Les échanges issus de cette tournée constitueraient un recueil de renseignements lui permettant à répercuter la plaidoirie engagée aux côté de son excellence. Ce mouvement rotatif fut, hélas, repoussé à cause de la pandémie qui chamboule aujourd’hui les calendriers les plus accrédités au monde. Sa conduite diplomatique est aussi symbolisée par les visites de courtoisie à l’égard de toutes les voix autorisées de l’alliance pour la république. Sans exception aucune.
Une façon, pour lui, de justifier que son exaltante et délicate mission est loin d’être une sinécure. Aussi, en plus d’être conscient du coût à payer, encaisserait-il tous les coups à supporter pour servir d’interface et de trait d’union entre la jeunesse et son excellence. Puisqu’il est adapté aux arcanes des revendications et doléances de la classe des jeunes les atomes seraient crochus avec ces derniers pour la prise en compte de leurs exigences.
C’est ainsi, après avoir navigué entre tornades et cataclysmes; après avoir vécu avant d’identifier, lister, estimer pour enfin évaluer les attentes juvéniles de façon laborieuse ; il regarda les réalités en face et avec beaucoup de courage, d’abnégation et de détermination sans équivoque. Ainsi s’ordonne-t-il à donner parfaite satisfaction aux attentes des uns et aux aspirations des autres. Ses idées sont journellement inspirées des défis susdits, ses actions sont gouvernées par cet idéal républicain, sont esprit est insufflé par cette lumière, ses pas- de – géant sont guidés par cette marche vers le progrès, son cœur bat, jour après jour, les pulsations des actions supérieures aux démarches déjà entreprises.
Une anecdote croustillante pourrait illustrer l’état de sa mentalité de fer et son ambition démesurée qui pourraient secouer n’importe quel baobab. Aussi robuste soit-il ! Répondant, un jour, à mes félicitations, prières et encouragements suites aux bonnes actions afférentes à une quinzaine de chargés de missions et plus d’une trentaine recrutée au COUD à son actif, il me servit cette sentence lapidaire qui se passe de commentaire : « Bocar, la soif s’en va en buvant. » Cette réplique m’a ragaillardi et davantage conforté de l’idée que j’avais de ce jeune loup aux dents longues.
Une manière de témoigner que son magistère n’est pas le règne du hasard, du sans but, des supputations voire des conjectures hasardeuses, non plus. Au contraire, il a choisi de prendre la coordination de la convergence des jeunesses républicaines au sérieux pour remplir convenablement sa mission dans la plénitude de sa signification. A cet effet, il se lança à la conquête de tout ce qui pourrait ennoblir la jeunesse républicaine dans toutes ses composantes. Celles des villes, celles des campagnes. Le tour du tout, en effet.
Comme aimait le rappeler L. Bourgeois : « Avoir un idéal, c’est avoir un but supérieur à l’action de chaque jour. Un idéal, ce n’est pas seulement, au milieu de l’atmosphère étouffante de l’égoïsme des hommes, un souffle d’air pur qui ranime et vivifie, au-dessus des obscurités et des doutes de l’existence quotidienne, une lumière qui guide et qui sauve. C’est quelque chose de plus que tout cela. C’est avoir une raison de vivre. »
L’essentiel est de savoir ce que l’on veut et où l’on va. Et pour ce cas de figure cette nomination est une dette à éponger. C’aurait été sa raison de vivre. Pour aboutir à ce succès, telle une lampe qui fait flamboyer l’avenir il coordonne toutes nos énergies et nous permet de mieux résister aux défaillances, aux découragements, aux déceptions, aux déficiences de la volonté des militants et militantes qui pourraient édulcorer cet élan républicain.
Aujourd’hui la convergence des jeunesses républicaines mène partout des activités d’envergures nationales marquées du sceau et du sursaut patriotique. De Fatick à Kaolack, de Kaffrine à Dakar, partout retentissent les sirènes d’une COJER omniprésente qui ne cesse de confisquer l’actualité politique du parti et du pays.
Cependant à cause de certaines velléités, de puérilités et des procès d’intentions dégingandés émanant de certains jeunes maraudeurs jaloux et cyniques, nous rappelons au coordonnateur la morale de ce vieil adage : « On ne jette la pierre que l’arbre qui porte des fruits » Des accusations insidieuses et incisives marquées à la dérive de leurs précieuses intentions maléfiques s’apparentent à l’escroquerie déguisée de vautours à la quête de dividendes à mettre sous la dent. L’expression qui sied est celle de notre langue vernaculaire : « AY DOOR KATU MARTEAU »
Ces diversions aux allures des moments de recréations ne pourraient s’ériger en bémol pour nous détourner de l’actualité d’une COJER plus forte, plus intégrante et sans cesse fraternelle. Concomitamment nous exhortons au camarade Moussa Sow une gestion telle le recommandait Senghor à Diouf « Sans cruauté inutile ni faiblesse coupable ». Sois indomptable, rester pugnace et demeure sans concession ni conciliabule devant le chantage des maitres chanteurs.
Qu’il en soit toujours ainsi, cher et illustre coordonnateur !!!