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PREDATION FONCIERE AUX PARCELLES ASSAINIES DE KAOLACK: Modou Ndiaye Rahma dans le collimateur du collectif Sam Sunu Momel

Le Collectif Sam Sunu Momel déclare la guerre à l’homme d’affaires Modou Ndiaye Rahma qu’il accuse d’avoir mis la main sur une partie du foncier des Parcelles Assainies. Très en colère contre Rahma, Sam Sunu Momel bande les muscles et se dit prêt à barrer la route à l’Ambassadeur itinérant du président de la République.

 

 

 

Que Modou Ndiaye Rahma se le tienne pour dit. Le collectif Sam Sunu Momel regroupant plusieurs Mouvements citoyens, en conférence de presse hier, se dit prêt à arrêter sa « boulimie » foncière. « Le collectif Sam Sunu Momel a tenu une conférence de presse ici aux Parcelles Assainies de Kaolack derrière la station EDK sur la zone que l’on a remblayée et qui a été cédée à Modou Ndiaye Rahma. Sam Sunu Momel regroupe plusieurs Mouvement dont Parcelles debout. Nous tenons à dire que ce que l’on veut instauré ici n’arrange pas la population des Parcelles parce que tout le monde sait que l’endroit choisi était une sorte de ravin. Nous avons aujourd’hui cédé cet espace a un promoteur véreux qui l’utilise à sa guise au détriment de la population des Parcelles Assainies qui risque d’être à la merci des inondations. Nous demandons à ce que les travaux soient arrêtés, sans quoi nous nous réserverons le droit d’utiliser toutes les voies légales pour arreter cela. Moi Cheikh Seck porte parole du jour, je demande à ce que cette forfaiture soit arrêtée illico presto. Nous voulons aussi que les responsabilités soient situées et que ceux qui ont donné cet espace à Rahma soient démasqué. A cette fin, nous allons porter plainte à l’OFNAC pour que ces travaux soient arrêtés. Sam Sunu Momel ne va plus laisser prospérer de telles pratiques. La prédation foncière va cesser… On ne va plus accepter que les intérêts de toute une population soient sacrifiés au profit d’un seul individu », fulmine Cheikh Seck, porte-parole du jour. A noter que Cheikh Seck et ses camardes n’excluent pas de saisir l’IGE pour freiner Rahma.

 

Moussa SENE