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REPRISE DES COURS: Syndicalistes et parents d’élèves exigent une démarche inclusive de l’État

Le secrétaire général de la CNTLS/ SUDELS, Pape Mamadou Kane, a crié son ras-le-bol de voir les enseignants stigmatisés. Il demande au gouvernement du Sénégal de reconvoyer les enseignants infectés avant la reprise des cours. Une reprise que Abdoulaye Fané président de l’Union des parents d’élèves ne voit possible que si l’Etat implique les parents et les élèves dans les décisions.
« Nous invitons l’Etat à prendre en charge les enseignants qui sont infectés et voir les conditions pour les reconvoyer dans leurs maisons », a dit le secrétaire général de la CNTLS/ SYDELS qui demande à ce que tous les enseignants infectés soient acheminés chez eux. Avant de poursuivre : « Ils sont confrontés à une situation difficile et sont stigmatisés dans les localités où ils travaillent. Un enseignant est un agent de l’Etat et mérite beaucoup plus de considération. « 
Il invite ainsi le chef de l’Etat à appeler le G20 à la réflexion.  » Nous avons des pistes de réflexion pour sauver l’année scolaire. On doit préparer les élèves et donner assez de ressources aux enseignants et aux responsables locales », ajoute-t-il.
Pour le représentant des parents d’élèves, l’Etat doit associer tout le monde y compris les élèves.
« Le dispositif pourrait être en place et que les  parents refusent de laisser leurs  enfants aller rejoindre les classes », a soutenu Abdoulaye Fané, président de l’Union des parents d’élèves. Pour cela, ajoute-t-il,  » l’ Etat doit donc s’inscrire dans la dynamique d’associer les parent ainsi que les élèves dans les décisions car c’est leur responsabilité qui est engagée. C’est eux qui vont au niveau des établissements scolaires ».
Pour une école sans contamination, la réflexion doit tourner autour de tout le monde, selon représentant des parents d’élèves du Sénégal.   » Ce qui importe, c’est la prévention individuelle et chacun doit respecter les propositions issues dans le protocole et cela nous permettra de s’en sortir » conclut-il.
MN