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REPRISE DU PHÉNOMÈNE DE L’ÉMIGRATION CLANDESTINE ET SON LOT DE MORTS: Cheikh Ahmadou Bamba Fall pointe du doigt l’échec des dirigeants africains

Le phénomène de l’émigration clandestine a repris de plus belle. Malgré le contexte actuel marqué par le Coronavirus, les jeunes africains n’ont d’yeux que pour l’Europe. Conséquence : tous les jours, des embarcations de fortune s’échouent au large de la Méditerranée. Fort de ce constat, Cheikh Ahmadou Bamba Fall, fondateur et président du « Village du Migrant », dans une note parvenue à notre Rédaction, considère comme responsables de de ce mal qui ronge l’Afrique les dirigeants africains qui ont montré à la face du monde leur manque de vision. « La reprise de ce phénomène suicidaire et pratique irrégulière qui pousse les jeunes à risquer leur vie dans la Méditerranée dans le but de rejoindre l’Europe clandestinement, n’est que le fruit de l’échec de nos dirigeants africains causé un manque de vision notoire et une absence de politique structurelle pour apporter des solutions idoines aux problèmes auxquels fait face la jeunesse africaine en général et en particulièrement Sénégalaise. Cette dernière est confrontée à un problème de chômage abyssal qui ne cessent d’être un fardeau social, économique et psychosocial transformé en fiction et pousse les jeunes à quitter leur pays, arpenter les risques et partir en Europe… De même nous avons noté qu’avec l’avènement de la pandémie du Covid19, la cause de la reprise de ce phénomène alarmant est principalement psychosociale et peut être segmenter en 3 points essentiels.
_Dabord les jeunes pensent qu’il y ait plus de rigueur par rapport à la surveillance des côtes et frontières occidentales
_Ensuite ils croient qu’avec le nombre de décès liés à la pandémie du Covid19 en Europe, le continent Européen a besoin de nouvelles mains d’oeuvres pour relancer son économie et rajeunir sa population.
_Et Enfin après avoir vécu longuement le confinement économique qui vire même à une récession, ces jeunes pensent qu’ils leur faut impérativement partir en Europe pour trouver un emploi, avoir de quoi satisfaire leur besoin et ceux de leurs familles… », a dit le président du « Village du Migrant ».

Avant de poursuivre : « Mais tout ceci renvoie à un désespoir notoire de la jeunesse, qui mérite d’être sanctionné par une politique alternative que les dirigeants Africains doivent mettre en place pour résoudre le problème du chômage en Afrique et permettre aux jeunes de rester travailler chez eux et réussir leur vie à côté de leur famille. »

Moussa SENE