ActualitésSociété

SCANDALE SEXUEL : Comment ces jeunes s’organisaient pour mener leur vie de débauche

Selon les premiers éléments de l’enquête préliminaire, les jeunes «partouzards» sont tous des lycéens, qui fréquentent les classes allant de la 4e à la 1ère. Les acteurs et actrices des vidéos pornographiques, qui affolent les réseaux sociaux et défraient la chronique depuis le début de semaine, sont âgés de 14 ans, pour la plus jeune des filles, à 19 ans, pour le plus âgé des garçons (Il aura 20 ans en septembre prochain, Ndlr). Selon les informations de L’Observateur, ils sont issus dans différents quartiers de Dakar, mais le gros de la bande habite entre les Sicap Liberté 2, 3, 4 et 6 Extension. Le reste réside entre les Ouagou Niayes, Hlm 4 et la Cité Keur Gorgui.

Comment ces jeunes s’organisaient pour mener leur vie de débauche

Auditionnés par les hommes du Commissaire Bara Sangaré, en présence de leurs parents (civilement responsables) comme le stipule la loi quand il s’agit de mineurs,  les mis en cause ont, pour beaucoup d’entre eux, coopéré et aidé les enquêteurs de la police à faire la lumière sur le scandale sexuel. Les lycéens, tous issus de  de familles pas réputées au Sénégal, selon nos informations, avaient mis en place une réelle stratégie de groupe pour s’offrir les moyens de leurs ambitions débridées. «Ils épargnaient leur argent de poche qu’ils recevaient de leurs parents. Et si le budget retenu pour une «fête du sexe» n’est pas bouclé, ils bradent leurs objets de valeur (téléphones portables, montres etc.) qu’ils bradent au plus offrant. Une fois la totalité de l’argent réunie, ils louent un appartement luxueux dans un coin paisible de Dakar. Et une voiture de luxe, histoire d’en mettre plein les yeux à leurs conquêtes. Avec le reste de l’argent, ils achètent de la boisson, des fruits, de la chicha avant d’attirer les filles et de s’adonner à des parties de plaisir…», révèle-t-on. Des orgies sexuelles qu’ils s’amusaient de filmer, avant de s’échanger les vidéos entre eux. Des parties fines qui ont égayé plusieurs soirées de la bande entre 2018 et 2020, à l’insu total de leurs parents.