L’Observatoire national des lieux de privation de liberté (ONLPL), en partenariat avec Amnesty international, a organisé un atelier de formation sur la prévention de la torture dans les lieux de détention et la protection des détenus. Cet atelier a été organisé à l’endroit des agents d’exécution des lois, c’est à dire des gendarmes, des policiers et des gardes pénitentiaire des régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick. Ceci, dans l’objectif d’offrir à ces 30 agents une formation portant sur la prévention de la torture et des mauvais traitements en droit international et national.
Mme Josette Marceline Ndiaye Lopez directrice de l’ONLPL qui s’exprimait en marche de cette rencontre, a soutenu que le but de cette rencontre est de renforcer les compétences des agents de loi en vue d’une surveillance correcte des détenus et de l’éradication de la torture dans les lieux de privation de liberté. La directrice de déclarer que la formation concerne 10 gendarmes, 10 policiers et 10 agents d’administration pénitentiaire. « C’est pour expliquer à ces derniers que la torture doit être bannie de leurs pratiques », a-t-elle déclaré en affirmant que la torture est encore pratiquée dans les lieux de détention au Sénégal même si elle a beaucoup baissé.
A Kaolack, la directrice de l’observatoire national des lieux de privation de liberté (ONLPL), reste convaincue qu’il n’y a pas problème majeur concernant le traitement des prisonniers à Kaolack qui, d’après elle, sont bien traités. Mais déplore toutefois la vétusté des prisons de Kaolack. « La dernière fois qu’on a visité les prisons de Kaolack, les détenus étaient bien traités, mais ils sont dans des conditions de vie déplorables de par le délabrement des lieux et une promiscuité qui est presque insoutenable et difficile à vivre », a telle déploré.
Khadija SENE (Correspondante)
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