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EXPRESSO SENEGAL: Le Directeur Général soupçonné de licencier des travailleurs Sénégalais aux profit des Soudanais

Les travailleurs de Expresso Sénégal dénoncent et protestent contre la gestion du Directeur Général, M. Radi Almamoun. Face à la presse, ce lindi, le coordonnateur des délégués du personnel Babacar Ba a mis à nu la très mauvaise gestion, nébuleuse et gabegique du Directeur Général. En plus M. Radi Almamoune est accusé de mettre en place un projet de licenciement des Sénégalais au profit des Soudanais.

Depuis le lancement de la 4G en 2020, les travailleurs de Expresso Sénégal constatent l’incompétence de M. Almamoun de relancer Expresso sur le marché et un manque de résultats mois après mois. Une situation que le personnel considère inadmissible pour un opérateur, surtout dans le secteur des télécommunications; un secteur si porteur de croissance.
« Quand les actionnaires et le conseil d’administration lui demandent des explications, il accuse à tort une « lourde charge » du personnel pour cacher ses limites », a martelé Babacar BA. Et de poursuivre : «Cette charge du personnel dont il parle, ne fait même pas 10% des charges totales de l’entreprise. Et ce taux inclut le poids de la vingtaine de travailleurs étrangers qui ont tous un statut d’expatriés pris entièrement en charge par Expresso Sénégal, avec leurs familles, femmes et enfants, leurs factures d’eau et d’électricité. »

Les travailleurs accusent le Directeur de la boîte de mettre en place un projet de licenciement en masse de Sénégalais au profit de Soudanais. Ils avancent comme preuve que les cadres sénégalaise sont poussés à la sortie, depuis 2021, avec 37% qui ont démissionné, en plus de ceux-là dont les contrats arrivés à échéance sont arrêtés. « On ne fait rien pour les retenir et ils ne sont pas remplacés, ni par le personnel existant, encore moins par de nouvelles recrues sénégalaises. A la place, il fait venir ses compatriotes et leur fait signer des contrats de consultant qui nous coûtent encore plus chers », a fait savoir le coordonnateur des délégués du personnel.
Le personnel a décidé d’arrêter l’hémorragie et de réclamer son départ. Pour ce faire ils ont alertés toutes les autorités concernées ARTP, Ministère des Télécoms, le
Ministère du Travail, Haut Conseil du Dialogue social et la Présidence de la République.