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EXPULSION D’ÉTUDIANTS: Cheikh Oumar Anne n’y est pour rien

Accompagné du chef d’entreprise chargé des travaux et du DMCES, le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a effectué une visite de chantier, des résidences d’étudiants de l’université Amadou Makhtar Mbow. Ce, dans l’optique de constater de visu l’avancement des travaux. Questionné sur l’expulsion des étudiants dont 45 d’entre eux ont écopé des peines les plus lourdes, 6 exclus pour 5 ans, 38 pour 2 ans, 22 étudiants relaxés, 11 réprimandés et pour les 10 autres leur suspension d’inscription est en attente d’audition, Dr Cheikh Oumar Anne soutient n’avoir aucune position par rapport à cela.

Le ministre de l’Enseignement supérieur se réjouit de l’avancement des travaux de l’université Amadou Makhtar Mbow puisque « la grosse œuvre est à 90% terminée et dans un mois les finitions vont démarrer ».
Selon les engagements de l’entreprise DSC, 7 pavillons d’une capacité de 5000 lits et un restaurant de 1000 places seront réceptionnés pour les étudiants.
Une extension de 1500 lits est prévue en perspective de l’hébergement des athlètes attendus aux jeux olympiques de la jeunesse de 2026.
Sur le plan pédagogique, les travaux s’accélèrent pour la livraison du campus d’ici à la fin de l’année.
Une autre question que le Ministre a abordée est l’expulsion des étudiants accusés d’être à l’origine de la mise à sac des restaurants et des agressions contre des enseignants. Dr Cheikh Oumar Anne, dira d’emblée n’avoir « aucune position par rapport au Conseil de discipline de l’UCAD qui est une instance autonome et souveraine ». « Le ministre que je suis n’interfère pas dans le fonctionnement des universités. Par contre, le gouvernement avait demandé aux universités d’assumer leurs responsabilités. Nous avons tous constaté pour un OUI ou un NON, qu’un groupuscule d’étudiants descend dans la rue bloque la circulation, s’en prend aux biens d’autrui et s’attaque même à des professeurs. Nous avons dit que cela ne peut pas continuer. La violence ne peut s’exercer dans l’espace universitaire. Donc nous félicitons le Conseil de discipline de l’UCAD qui a fait ce qu’il fallait. Ce sont des sanctions méritées. C’est dommage qu’on en arrive là », a toutefois reconnu le MESRI.