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L’Afrique, entre conflits armés et crise de gouvernance (Par Mamadou Gning, travailleur social)

L’image transmise par l’Afrique est celle d’un continent miséreux, où des sociétés entières se déchirent, un continent ou la violence se déchaine.

 

 

 

Au cours des dernières années, l’Afrique a enregistré l’une des plus fortes concentrations de guerres, de conflits armés internes et des guerres civiles qui ont compromis la paix et la sécurité du continent Africain. Cette situation chaotique est le reflet de ce que la plus part des Etat Africains souffrent en terme de crises politiques, d’insécurité, de mal gouvernance, de retard économique, de corruption et de conflits internes. Ces conflits armés semblent constituer de blocages pour le développement de l’Afrique. Les effets de la mondialisation intensifiés par le recul démocratique, la cupidité des dirigeants africains et l’inefficacité des institutions africaines pour rétablir la paix en Afrique ont davantage enfoncé ce continent dans une situation de plus en plus troublante. Les tensions politiques liées aux violations de normes constitutionnelles dans certains Etats prouvent également l’avidité des dirigeants africains à conserver le plus longtemps possible le pouvoir Etatique. Ce désir excessif de s’approprier les biens publics, d’imposer une idéologie politique et de dicter ses lois, engendre des coups d’états récurrents qui, aujourd’hui sont devenus une nouvelle forme de prise de pouvoir en Afrique, Cela démontre entièrement l’image de l’Afrique et de ses dirigeants. Ces derniers sont à la fois acteurs et responsables des maux et de ce retard dont souffre l’Afrique aussi bien au plan politique mais également économique. A cela s’ajoute, l’ingérence des Etats occidentaux dans les affaires internes des pays Africains. Cette ingérence ou immixtion des pays occidentaux semble contribuer à l’affaiblissement des pays Africains, notamment sur la scène internationale. Cela constitue un blocage majeur faisant que l’Afrique tarde depuis fort longtemps à se développer malgré ses potentialités et les ressources dont elle dispose. A l’instar de ses voisins européens, américains et asiatiques qui ont connus pendant ces dernières décennies un développement spectaculaire, surtout dans le domaine technologique, l’Afrique doit faire face à de nombreux défis. La question est alors celle de savoir : les conflits armés ne sont-ils pas les facteurs du sous-développement en Afrique ? Répondre à cette question nécessite de faire une analyse critique de la situation des Etats Africains, caractérisés par des violences, de la terreur, des crises démocratique, politique, mais aussi par des déchirures sociales. Certains Etats deviennent de plus en plus défaillants et vulnérables vis-à-vis deux même, de manière à créer leur propres ennemis intérieur donnant ainsi naissance à des soulèvements populaires, des mouvements de rebellions, jusqu’à installer la stupeur et un désordre social. Cette étude permettra de faire une analyse critique des crises socio-politique des Etats africains d’abord, pour ensuite mettre en évidence les défis socio-économiques et politiques de ces pays africains en situation de crise et enfin décrire les perspectives d’avenir du continent Africain.

L’Afrique, une zone de conflits armés
Le 21em siècle est marqué par une crise multiforme, en ces jours sombres et de mauvais augure, où la désunion entre les individus et entre les peuples est terrifiante, où la haine et hostilité sont hors de contrôle, il est claire que l’humanité fonce droit vers la catastrophe. Les objectifs de l’ONU après la seconde guerre mondiale pour un monde de paix, de sécurité et de progrès unifié autour de valeurs universelles semblent être un échec d’une part. Nous sommes éloignés les uns des autres et cette désunion se reflète dans chacun de nos actes.
Le monde d’aujourd’hui semble être une jungle, c’est la loi du plus fort, les uns vivent sur les autres, les uns contre les autres. Cette situation dont le monde est confronté est la résultante d’une pauvreté extrême, d’une violence excessive entre les peuples, et entre individus. Elle révèle à quel point l’espoir d’un monde meilleur allant vers une démocratie libérale n’est désormais qu’un mirage ou illusion. Cette situation très chaotique plonge l’humanité dans le désespoir, les effets dommageables ne font qu’envenimer la situation de crise qui caractérise bon nombre de pays, notamment ceux du continent africain.
Apres avoir subi des siècles d’esclavage et cent ans de colonisation, l’Afrique se voit piégée par des tensions politiques, un pillage de ses ressources, et une balkanisation de sa société, faisant qu’elle est l’un des continents les plus pauvres dans le monde. Cette pauvreté se traduit par un manque de stabilité, le manque de moyens financiers, un retard économique, technologique, le manque d’infrastructures la surexploitation de l’environnement, la paresse africaine, la surpopulation et le problème de la dette. Cependant, certains Etats africains tentent toujours de se relever en essayant toujours de trouver des pistes de solutions pour vaincre la pauvreté. Ils mettent en œuvre des politiques économiques et des stratégies de développement pour lutter contre la pauvreté de manière globale et singulièrement contre les inégalités sociales, la corruption, la mauvaise gouvernance, entre autres fléaux. Il faut souligner que l’Afrique dispose d’importantes richesses naturelles. Le sous-sol africain regorge d’importantes ressources et de potentialités économiques, mais cette richesse reste toujours inexploitable car les violences et conflits armés ne cessent d’influer négativement l’évolution politique, économique et environnementale des pays africains.
Cela constitue de véritables obstacles au développement de l’Afrique, Certaines régions de l’Afrique sont devenues des zones de conflits, les droits humains y sont violés de manière persistante. Par conséquent, des milliers d’africains fuient ces régions d’Afrique, en quête de protection. Plusieurs types de conflits y sont constatés : de guerres civiles, opposent des groupes à l’intérieur des pays, le Sénégal en est un exemple avec la rébellion en Casamance.
Les armées se trouvent régulièrement confrontées à des groupes armés financés par des puissances étrangères, il faut souligner également les conflits entre pays voisins et les conflits de rivalités ethniques. Ces crises ne cessent de secouer le continent, tout en mettant en péril la vie des hommes qui y vivent et plongent délibérément certains pays dans une situation de plus en plus alarmante.
Certaines régions du continent sont devenues des foyers de conflits armés, c’est le cas des pays comme l’Afrique du sud. Ce pays est secoué par des violences xénophobes généralisées. En effet, le harcèlement xénophobe et les violences contre les étrangers d’origine africaine et asiatique sont des pratiques courantes et parfois fatales. Les étrangers sont traités comme des boucs émissaires et blâmés pour l’insécurité économique. C’est pourquoi, ils sont généralement victimes d’attaques, et de violences marquées par des pillages et des incendies de leurs lieux de travail. Pourtant, le pays reste la deuxième puissance économique africaine.
Avec une population d’environ 59 millions d’habitants et un revenu annuel de 12390 dollars US par habitants, l’Afrique du sud est l’un de plus grands économies du continent Africain. Forte d’un PIB de plus 320 milliards de dollars US à la fin de l’année 2015, elle est la deuxième puissance économique de l’Afrique subsaharienne après le Nigeria. L’Afrique du sud dispose de ressources minérales riches et variées, du secteur financier bien développé, de secteurs juridiques et de communication efficaces et d’infrastructures modernes. Apres l’abolition de l’apartheid au début des années 1990, le pays connait une transition vers une démocratie largement saluée. Cependant le pays connait une croissance économique lente, un taux de chômage élevé et les problèmes de gouvernance auxquels sont confrontées les entreprises publiques. (http://www.afd.fr)

Par ailleurs, le Nigeria est le pays le plus peuplé d’Afrique, il est le premier producteur de pétrole d’Afrique. Son produit intérieur brute (PIB) par habitant le situe dans la moyenne africaine, mais il reste largement en dessous du niveau d’avant l’indépendance. Environ deux tiers de sa population vivent en dessous du seuil de la pauvreté absolue contre 43% en 1985. Grace à son pénitentiel humain et sa richesse en ressources naturelles, le Nigeria se classe au rang de la 1ère puissance économique d’Afrique avec un PIB de 481,07 milliards de dollars en 20016. https://fr.m.wikipedia.org
Cependant, le pays est aussi secoué par des crises multiformes et des attaques terroristes. Il faut souligner que c’est dans ce pays qu’est née l’organisation terroriste boko Haram au début des années 2000 dans le nord du pays majoritairement musulman. Elle est l’une des organisations terroristes les plus dangereuses au monde à sa tête : Aboubacar Cheikou. Elle prône l’application de la sharia. En 2009 les attaques de boko Haram et leurs répressions ont fait au moins 3000 mort dans le pays. C’est une organisation contre laquelle l’armée nigériane mène sans cesse des combats sans merci. Cette violence n’est pas sans conséquences, car la stabilité sociale du pays est compromise, les violences se multiplient, les enlèvements d’enfants et des attaques contre des ressortissants occidentaux sont fréquents.
La région du sahel est aussi devenue une zone de conflits armés, depuis des décennies des foyers de conflits y sont constatés notamment au mali. Il faut dire le mali est l’un des pays d’Afrique le plus riche en or. Le pays dispose de ressources souterraines, telles que la bauxite, l’or, le fer, le cuivre, le Nikel, le phosphate, le manganèse, l’uranium, le lithium, le calcaire et le sel ; seule le fer, le sel et les minéraux d’or et le calcaire ont été exploités.
https://www.business-humanrights.org
Grace à toutes ses richesses, le pays est devenu le principal lieu de convoitise des puissances occidentales pour des enjeux économiques multiples. C’est ce qui explique également les tensions dans le nord du pays, avec l’intrusion des groupes terroristes pour conquérir le nord du pays. Au cours des 25 dernières années, le sahel a fait l’objet d’attaques terroristes qui s’intensifient et s’aggravent à cause de la criminalité organisée et la propagation de réseaux criminels et de groupes armés radicaux. Cette situation dans la zone sahélienne résulte de la mauvaise gouvernance en général. Elle résulte également de la frustration des populations vis-à-vis des gouvernants sahéliens, qui s’accentue jusqu’à faire naitre des mouvements de protestations et de rébellions. Par conséquent, on assiste à des coups d’Etat récurrents et des tensions politiques qui ne cessent d’engendrer des dégâts humains et des crises économiques. Le peuple malien a subi un coup d’Etat en 2012. Ce coup d’Etat a conduit à l’effondrement du gouvernement malien, permettant à des groupes affiliés à Al-Qaeda de s’emparer du nord du mali.
En Août 2020, le gouvernement malien a été encore victime de coup d’Etat, le plus récent a eu lieu le 24 mai 2021 avec la prise du pouvoir par l’armée, à sa tête le colonel assimi goita. Le Tchad et le Burkina Faso sont également sous la menace des djihadiste, des attaques récurrentes y sont perpétrées contre des bases militaires et contre des civiles. En avril 2021 le président tchadien Idriss Deby est assassiné après trente ans de règne. Cela a encore replongé le pays dans une crise politique et une instabilité sociale. Toutefois, des stratégies de stabilisation du sahel sont en cours, les armées africaines et françaises se sont lancées dans une mission afin de rétablir la paix et sécurité dans le sahel. Cette stratégie de stabilisation s’enlise dans un contexte marqué par des violences communautaires, les insurrections djihadistes et la perte de confiance des populations dans leurs gouvernements. Depuis 2006 les djihadistes ont intensifié les violences dans cette région du sahel qui regroupe le Niger, le mali, le Tchad, le Burkina Faso et la Mauritanie appelés les pays du G5 sahel. Les organisations terroristes, telles que Boko Haram, le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affiliées à Al-Qaeda et la branche locale de l’Etat Islamique ne cessent de perpétrer des attaques meurtrières envers des militaires et des civiles. Leur objectif à vouloir conquérir le nord du pays fait que les attaques et les violences sont montées en flèche depuis 2015. En 2013, l’armée française a déployé 4000 soldats au mali dans le cadre de l’opération Serval, pour lutter contre les djihadistes. Les premières opérations françaises, menées en 2013 dans le cadre de l’opération barkhane qui a succédé l’opération serval avec quelques 4500 soldats ont eu un impact significatif, car elles ont permis de bloquer l’avancée des djihadistes vers le centre du pays.
La mission de l’ONU au mali (MINUSMA) a également permis de rétablir l’ordre et de réduire les tensions dans le centre du pays. En conséquence, les efforts internationaux se sont un plus articulés autour des opérations militaires. Pourtant, la région traverse toujours une crise profonde. Ce qui a suscité des interrogations par rapport à l’impact et les résultats de l’intervention militaire dans cette région de l’Afrique.
L’Afrique de l’ouest n’est pas épargnée par les conflits armés, elle est également une zone de conflits armés. Des pays comme le Sénégal en souffrent depuis plus de 30 ans. Classé parmi les 25 pays les plus pauvres au monde, le Sénégal n’est pas en reste, d’importantes politiques économiques et des stratégies de développement y sont menées depuis les années 2000 sous le régime de Wade et de macky salle en 2012. Comparé à d’autres pays du continent africain, le Sénégal est aussi très riche en ressources naturelles ; le pays dispose d’importantes ressources naturelles telles que l’or, du gaz, pétrole, zircon, et phosphates et du fer. https://fr.m.wikipedia.org
Portant, ces principale recettes proviennent de la pèche, du tourisme et des services de l’aquaculture. Pourtant, le Sénégal souffre de conflit armé depuis plus de 30ans. En 1981 un mouvement de grève est organisé à Ziguinchor pour protester contre la carence en infrastructures et en équipements.
Le mécontentement populaire s’organise dans un climat social et politique tendu. Ces grèves se poursuivent. Une marche organisée par le (MFDC), Mouvement des forces démocratiques de la Casamance est réprimée de sang. Des leaders du mouvement à sa tête abbé diamacoune Senghor sont arrêtés. Cet évènement a déclenché la rébellion armée et a fait naitre les hostilités. En 1990 des affrontements sérieux opposent l’armée sénégalaise et les groupes séparatistes. Le 31 mai 1991 un accord de cesser le feu est signé entre le gouvernement du Sénégal et les séparatistes du MFDC. En 1995 les hostilités reprennent, l’armée lance une offensive en base Casamance. En 1996 des pourparlers sont organisés pour la paix entre indépendantistes et représentants de la commission nationale pour la paix. En 2000, sous le régime du président Wade, une rencontre est organisée entre le nouveau gouvernement en place et le MFDC pour signer un accord de paix. Le 16 décembre 2001, cet accord est signé. En 2004, un nouveau cessez-le-feu est signé entre le ministre de l’intérieur Ousmane Ngom et Diamacoune Senghor, une période relativement calme s’instaure alors. Cependant, l’année 2007 est marquée par des rivalités opposant plusieurs factions du MFDC qui ont gardé le maquis, certaines s’étant refugiées en Gambie. Dans la même année le chef du mouvement, abbé diamacoune Senghor est mort. https://fr.m.wikipedia.org
Toutefois, il faut dire que le conflit casamançais est loin d’être résolu, mais avec l’arrivée du président macky salle au pouvoir en 2012 l’on constate qu’il y’a eu des avancées majeures dans la résolution du conflit. Apres des années de discussions et négociations avec le MFDC, l’on constate que le président salle a réussi à rétablir l’ordre et la paix cette région du sud. Par ailleurs, le mois de juin 2021 a été marqué par des affrontements entre rebelles du MFDC et l’armée sénégalaise. Ainsi, dans le cadre d’une opération pour reprendre les bases rebelles l’armée a mené une offensive contre des bases rebelles. Ces opérations ont eu un grand succès, car l’armée a réussi à récupérer de plus de 5 bases rebelles permettant à la population locale de regagner leurs villages d’origine et de reprendre leur vie normale. Tout semble revenu au calme, car toutes les grandes bases rebelles sont désormais entre les mains de l’armée. Le MFDC semble être affaibli économiquement et matériellement et l’armée sénégalaise semble avoir le contrôle total de la situation. Par ailleurs, il faut dire que le Sénégal était un modèle de la démocratie Africaine, cependant le pays est secoué par des crises politiques des violences résultant de la violation des libertés individuelles et des droits humains. Ces crise socio-politiques ne cessent d’influer négativement l’évolution économique et sociale du pays. Les questions politiques ont pris le dessus sur les questions développement. Les violences politiques et des mouvements de revendication ont fragilisés le pays et les institutions publiques, de sorte que les questions relatives au développement économique ne semblent plus être une priorité.
La guinée Conakry est également sous hautes tensions politiques ces derniers jours. Depuis la réélection du président alpha condé pour un troisième mandat en octobre 2020, ce pays a subi des répressions et des violences politiques résultant des manifestations et des protestations contre le troisième mandat d’alpha condé. Plusieurs arrestations arbitraires et des arrestations y sont constatées, Ces violences politiques ont engendrées plusieurs morts et des blessées du côté des manifestants. Le dimanche 05 septembre 2021, le gouvernement d’alpha condé est renversé à la suite d’un coup d’Etat mené par le colonel des forces spéciales de l’armée en l’occurrence le colonel Mamadou Doumbouya. Ainsi plusieurs dizaines de prisonniers politiques ont été libérés par la junte militaire.
Face à cette série de crises, l’ONU se dit préoccupée de la tendance des coups d’états en Afrique de l’ouest, après le scenario du malien. La CDEAO a entamé des discussions avec la junte militaire pour la résolution de la crise, la création d’un gouvernement de transition, et la libération du président déchu, Alpha Condé.
Par ailleurs, ces violences en Afrique ne se limitent pas seulement en Afrique de l’Ouest, car le mal semble être partout. En Afrique centrale, certains pays sont depuis des décennies plongés dans une situation inquiétante à cause des violences armées, des tensions socio-politiques, ainsi que des guerres civiles ou raciales. C’est le cas de la république centre Africaine. La république centre Africaine couvre une superficie de 622000 km2, elle est caractérisée par l’usage de la langue Sango et ayant pour voisins, le Cameroun à l’ouest, le la république du Congo et la république démocratique du Congo au sud, le soudan à l’est et le Tchad à au nord. https://cap-afriques.uqam.ca
Ce pays évolue dans un environnement marqué par l’instabilité, il a subi pendant une dizaine d’années des crises militaro-politiques. Toutefois, il faut dire que ces violences dans le pays ont affectées le tissu socio-économique à tel enseigne que le pays affiche un visage d’un pays politiquement instable et économiquement faible. Ce pays est fragilisé par l’échec des efforts de démocratisation depuis la chute de l’ancien président jean bedel Bokassa. A cela s’ajoute la prolifération des armes et des groupes armées à la suite de beaucoup de coups d’Etats, le manque de dialogue entre pouvoir et opposition et la centralisation et la concentration du pouvoir de l’Etat par l’exécutif. Aujourd’hui, le pays est plongé dans une pauvreté et la misère, les droits humains y sont gravement violés.
Les crises internes et les guerres ethniques et tribales ont sérieusement dégradé la situation sécuritaire du pays. Dans le cadre de la résolution des crises dans cette région, une mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique est en cours depuis avril 2014 (MINUSCA). Plusieurs nations africaines ont pris part dans cette mission de maintien de la paix pour rétablir l’ordre social dans le pays.
Entres autres pays touchés par les conflits armés, on peut citer le Soudant du sud. Ce pays de l’Afrique oriental est également dévasté par la guerre, des conflits très violents opposent l’armée soudanaise à des groupes d’opposition.

Par Mamadou Gning, Travailleur social